Discrète est la lumière

Vue de l'exposition Discrète est la lumière, 2022 © Gaëlle Deleflie

Discrète est la lumière

Vue de l'exposition Discrète est la lumière, 2022 © Gaëlle Deleflie

Discrète est la lumière

Détail de l'exposition Discrète est la lumière, 2022 © Gaëlle Deleflie

Discrète est la lumière

Vue de l'exposition Discrète est la lumière, 2022 © Gaëlle Deleflie

Discrète est la lumière

Vue de l'exposition Discrète est la lumière, 2022 © Gaëlle Deleflie

Discrète est la lumière
Discrète est la lumière

Vue de l'exposition Discrète est la lumière, 2022 © Gaëlle Deleflie

Discrète est la lumière

Vue de l'exposition Discrète est la lumière, 2022 © Gaëlle Deleflie

Discrète est la lumière

Vue de l'exposition Discrète est la lumière, détail, 2022 © Gaëlle Deleflie

Discrète est la lumière

Vue de l'exposition Discrète est la lumière, 2022 © Gaëlle Deleflie

Discrète est la lumière

Vue de l'exposition Discrète est la lumière, 2022 © Gaëlle Deleflie

Discrète est la lumière

Vue de l'exposition Discrète est la lumière, 2022 © Gaëlle Deleflie

Discrète est la lumière

Calypso Debrot

08/07 – 24/09/2022

Discrète est la lumière se situe dans le prolongement d’une résidence de création d’un an au cours de laquelle Calypso Debrot s’est intéressée à l’histoire de la culture du lin et du tissage sur le territoire basque et béarnais.
Opérant des rapprochements avec sa pratique de cinéaste expérimentale, l’artiste s’est attachée à la compréhension et à la transmission de gestes anciens liés aux savoir-faire agricoles et artisanaux. L’exposition relate le récit de cette expérience marquée par le rythme lent et répétitif de l’apprentissage, par le mouvement de la lumière et ou le changement des saisons.

« Accepter cette espèce de beauté que je croise partout autour de moi : celle des bricolages mal faits qui côtoient la joliesse d’un bel ouvrage poli par le temps. Sentir aussi que la vie n’est pas sujette au temps mais aux cycles et qu’elle n’est faite que d’éclosions perpétuelles. Elle est impermanence, pourtant..
Lorsqu’on fait un travail répétitif, on introduit l’idée de labeur et de cadence. Ce sont les attributs des pauvres, des ouvrier.e.s et des folles/fous. De celles et ceux qui travaillent avec leur corps. Finalement l’œuvre unique apparaît dans un milieu plus bourgeois, sûrement, ou à l’occasion d’un événement particulier, une cérémonie ou un rite… S’il peut y avoir aliénation, il y a surtout danse et chorégraphie, rondes et répétitions, variations, cycles et saisons. En fait le labeur colle plus à la réalité terrestre quotidienne que le surgissement intempestif qui provient des orages et des séismes, parce que le labeur colle aux heures. Donc même lorsqu’il est conséquent, il n’est pas remarquable. Il n’est pas découverte ou conquête, il n’est pas unitaire et indépendant du monde qui l’a vu naître, il est lent, jamais fini, reproductible, journalier et vain, mais il est utile. Il est yin, il est équilibre à la façon des fourmis, il est routine et constance. Il peut alors devenir le miroir de ce qui se joue aux alentours parce qu’il est forcément imprégné des alentours, physiques ou autres… Dans ses variations, le mouvement de la vie est visible.»
Calypso Debrot, extrait de journaux écrits

Calypso Debrot est née en 1990. Elle est diplomée des Beaux Arts de Montpellier et membre du collectif Jeune Cinéma, coopérative de distribution et de diffusion des pratiques expérimentales de l’image et du film depuis 1971. Elle vit et travaille à Navarrenx.

La résidence de Calypso Debrot a été accompagnée par l'association la réciproque (Biarritz) et a reçu le soutien du contrat de filière arts visuels de Nouvelle-Aquitaine. L'exposition et la résidence s'inscrivent dans le cadre du programme Points de liage sur échiquier perforé co-construit par la réciproque (Biarritz), COOP (Uhart-Cize) et le centre d'art image/imatge.