Nothing Else Matters

Vue de l'exposition Nothing Else Matters de David De Beyter, 2016, photo : Nino Laisné

Nothing Else Matters

Vue de l'exposition Nothing Else Matters de David De Beyter, 2016, photo : Nino Laisné

Nothing Else Matters

Vue de l'exposition Nothing Else Matters de David De Beyter, 2016, photo : Nino Laisné

Nothing Else Matters

Vue de l'exposition Nothing Else Matters de David De Beyter, 2016, photo : Nino Laisné

Nothing Else Matters

Vue de l'exposition Nothing Else Matters de David De Beyter, 2016, photo : Nino Laisné

Nothing Else Matters

Vue de l'exposition Nothing Else Matters de David De Beyter, 2016, photo : Nino Laisné

Nothing Else Matters

Vue de l'exposition Nothing Else Matters de David De Beyter, 2016, photo : Nino Laisné

Nothing Else Matters

Vue de l'exposition Nothing Else Matters de David De Beyter, 2016, photo : Nino Laisné

Nothing Else Matters

Vue de l'exposition Nothing Else Matters de David De Beyter, 2016, photo : Nino Laisné

Nothing Else Matters

Vue de l'exposition Nothing Else Matters de David De Beyter, 2016, photo : Nino Laisné

Nothing Else Matters

Vue de l'exposition Nothing Else Matters de David De Beyter, 2016, photo : Nino Laisné

Nothing Else Matters

Vue de l'exposition Nothing Else Matters de David De Beyter, 2016, photo : Nino Laisné

Nothing Else Matters

David De Beyter

12/02 – 07/05/2016

David De Beyter pratique une photographie dans une logique pluri-disciplinaire et s’intéresse aux différents registres de l’image en lien avec la sculpture, la vidéo, l’installation ou l’archive. Le paysage en est le sujet central, nourri des univers de la peinture flamande, du romantisme allemand, de films et de littérature de science-fiction ou de pensées utopiques. Avec cette exposition qu’il intitule Nothing Else Matters, il présente une deuxième (1) étape de travail autour de son projet Big Bangers.

En cours depuis 2014, ce projet s’appuie sur une pratique populaire de destruction de voitures à l’œuvre dans des communautés que l’on retrouve dans le Nord de la France, en Belgique et au Royaume-Uni. L’exposition au centre d’art image/imatge réunit un ensemble de pièces récentes, certaines produites spécifiquement pour l’occasion ; pensée comme un « environnement » à l’échelle du lieu, elle explore les liens entre photographie, archive et objet dans le travail de l’artiste et plonge le spectateur dans des paysages de brume et de fumée, de carcasses de voitures compressées et de feux ritualisés à la fois poétiques et apocalyptiques.

Oscillant entre documentaire et mises en scène, David De Beyter s’intéresse avec ce projet à une philosophie de vie dédiée au spectacle de la destruction et à l’infinie variation des formes que cela génère. Il cherche à rendre palpable la physicalité d’une pratique quasi performative, à capter les gestes d’une communauté pour qui les épaves résultant des crashs de voitures sont des « auto-sculptures » et les marques de ces actions sur le paysage autant de sources de satisfaction gratuites.

Paysages transfigurés, aussi hypnotiques qu’irréels, fragments de tôles froissées annotées de « devises » au pochoir, carcasses de voitures, collages réalisés à partir de fanzines, images d’archives et extraits de sons prélevés, composent ainsi l’espace de Nothing Else Matters. Entre théâtre de ruines et esthétique du chaos, David De Beyter crée un espace immersif mêlant la froideur des ciels des Flandres à la brutalité d’une pratique.

David De Beyter est né en 1985, il vit et travaille à Tourcoing. Il est représenté par la galerie Stilll à Anvers (Belgique).

L’exposition Nothing Else Matters est réalisée en partenariat avec le BBB centre d’art (Toulouse) et le Centre Photographique d’Île-de-France (Pontault-Combault) avec l’aide exceptionnelle du Ministère de la culture et de la communication - DRAC Aquitaine. Le projet Big Bangers a reçu le soutient de la commission mécénat de la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques ainsi que celui de la région Nord-Pas-de-Calais.

(1) La première étape de travail était présentée au BBB centre d’art contemporain (Toulouse) au printemps 2015. Une troisième phase du projet sera exposée au Centre Photographique d’Île-de-France (Pontault-Combault) en octobre 2016.

Avec cette invitation à David De Beyter, s'achève la programmation d'Émilie Flory, directrice du centre d'art de 2001 à 2015. Nous lui adressons tous nos remerciements.

dossier de presse
Entretien avec David De Beyter